À propos
Benjamin Peylet, né le 12 décembre 1978, travaille dans l’édition depuis 2002.
Après une molle tentative d’emprunter la voie scientifique, matérialisée par son passage en classe de mathématiques supérieures au lycée Saint-Louis, il décide de poursuivre des études le moins utiles possibles et opte donc, avec la logique qui le caractérise et la curiosité qui le définit, pour la philosophie, jusqu’à la maîtrise, obtenue en 2001. De ses études, il conserve l’amour des textes, de Kant et de Nietzsche, la passion de l’épistémologie en général et de Wittgenstein en particulier, enfin la capacité de lire, comprendre et corriger au besoin tout ce qui lui tombe sous les yeux, sans sourciller ; ou alors très peu. Comme Wittgenstein est plutôt passé de mode, c’est surtout cette dernière capacité d’avaler au kilomètre des textes de tout horizon qui lui permet de manger.
Près de dix années de salariat dans l’édition, dont il serait fastidieux de donner le détail, lui ont transmis deux choses : l’amour de l’édition, et l’amour de l’indépendance. Aussi décida-t-il, par un beau jour de 2012 (c’était un mercredi), de se lancer à son compte. Depuis, il effectue toutes les tâches possibles et imaginables pour rendre service aux éditeurs, en un temps record et pour une somme tout à fait modique compte tenu de la qualité produite, car il a l’amour du travail bien fait. Il édite, il écrit, il réécrit. Il dispose de tous les outils informatiques pour cela, ce qui lui permet quelques fantaisies, comme de travailler directement dans les fichiers sources ou de savoir manier les styles comme pas deux.
Mais ce n’est pas tout. Les nombreuses années passées à corriger les traductions des autres l’ont poussé, par amour de la littérature, son cinquième amour si vous comptez bien, à se prêter lui-même à l’exercice. C’est une activité qui l’enchante et le ravit. Il l’exerce dans de nombreux domaines depuis dix ans maintenant : romans, essais, documents, jeunesse, humour, vie pratique mais politique aussi, science bien sûr, enfin, qui l’eût cru ? philosophie. Son atout : une vitesse d’exécution peu commune, un certain sens du style, de la fluidité de la langue et un taux de foisonnement exceptionnellement bas, dont il ne manque pas de se vanter lors de tous ses rendez-vous galants.
Une chose entraînant l’autre, ces deux activités se sont fondues en une troisième pour faire de lui, à l’occasion, une sorte de couteau suisse de la fourniture de contenus : rédaction, correction, traduction, localisation de texte et d’images, intégration. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à livrer des centaines de pages à la Walt Disney Company, à écrire une dizaine de livres, les quelque mille dialogues d’un ambitieux jeu vidéo et même à créer un jeu de société. Il est aussi le scénariste à l’œuvre dans certains jeux immersifs plutôt haute gamme destinés à mettre en valeur notre beau patrimoine, au jardin des Tuileries, à l’Opéra Garnier et même partout en Bretagne.
Crédits
Ce site a été bâti de mes blanches mains grâce à Jekyll, un générateur de sites statiques en Ruby, à partir du thème Minima que j’ai adapté à mes besoins. La police de la titraille est Bevan, créée à l’origine par Heinrich Jost dans les années 1930, et reproduites ici grâce à Vernon Adams. La police du texte courant est Segoe UI, une création de Monotype.